Musique et environnement: lieu, contexte et conjoncture
Conférence annuelle de la branche canadienne de l'IASPM
Schulich School of Music, Université McGill, Montréal
16 au 19 juin 2011
La musique tient lieu d'agent dans différents types de transformations environnementales, qu'elles soient
sociales, économiques ou technologiques, et à l'inverse, les changements environnementaux peuvent être
entendus dans les sons et les musiques d'aujourd'hui. On observe depuis peu dans le discours académique
un tournant vers l'écologie du son, ce qui peut impliquer un plaidoyer politique en faveur de la
préservation de la sonorité d'un environnement. Dans la même veine, l'environnement a été utilisé dans
plusieurs formes artistiques tel que des sculptures et des installations sonores. Ce tournant a
également pavé la voie à de nouveaux champs d'exploration en musique populaire marqués, notamment,
par un intérêt particulier pour la notion de lieu (place). Par exemple, nous pouvons penser aux manières
dont des lieux spécifiques ont un impact sur les significations culturelles de la musique. De plus, les
musiques populaires créent des étiquettes sonores telles que (le son de) « Liverpool » ou « Montréal »
qui fonctionnent à la manière des genres musicaux. Mais que signifie l'attribution de telles étiquettes?
Influencées par des facteurs comme la circulation des personnes, l'immigration et la proximité virtuelle
que procure depuis peu l'Internet, les musiques populaires sont marquées du sceau de l'hybridité
musicale et sociale par le biais de techniques telles que l'échantillonnage, la citation et l'imitation.
L'enchevêtrement des éléments musicaux, sociaux et technologiques est à son tour affecté par
l'environnement économique, façonné par les transformations des industries culturelles et de la crise
financière globale qui sévit actuellement. Nos conceptions de l'espace et de l'environnement ne sont ni
simples ni statiques et leurs relations à la musique sont riches et complexes.
Nous vous invitons à soumettre des propositions de présentations individuelles, de panels, d'ateliers ou
de performances concernant un vaste éventail de sujets reliés au thème de la conférence, incluant sans s'y
limiter :
* L'échantillonnage comme recyclage et recontextualisation;
* Musique et activisme environnemental;
* Le cycle de vie des technologies musicales;
* Le tournant vers les formes urbaines de composition musicale dans le domaine de l'acoustique
écologique et des études en environnements sonores (soundscapes studies);
* Les enregistrements ethnographiques comme sources matérielles musicales;
* Les « experts » des différents milieux musicaux (critiques, musiciens, journalistes, scientifiques,
industriels, politiciens, etc.), leurs rôles, leurs interventions, leurs apports;
* La création d'ambiances et d'atmosphères dans/par la musique;
* Mettre en musique son environnement, chanter/composer son milieu (sounding the scape;
* Les alliances, les affinités et les réseaux permettant la constitution et le développement de différents
milieux et environnements musicaux;
* Musique et paysage, architecture et design;
* Mouvement, mobilité et trajectoires d'acteurs, de produits, de groupes de catalogues, etc.;
* Musique, temps, durée et mémoire;
* Catastrophes naturelles et crises en chansons et musiques.
Les résumés pour les communications individuelles, les ateliers et les performances ne doivent pas
dépasser 300 mots. Les propositions de panels doivent inclure un résumé ne dépassant pas 300 mots pour
le panel en entier, ainsi que des résumés ne dépassant pas 300 mots pour chacune des présentations
individuelles du panel. Le comité de programmation se réserve le droit d'accepter un panel mais de
refuser une conférence proposée pour ce panel, ou encore d'accepter une présentation alors que le panel
est refusé.
Tous les résumés doivent inclure une courte biographie (100 mots) de chaque auteur, auteure incluant
l'affiliation institutionnelle et l'adresse de courriel. Chaque résumé doit également inclure cinq mots-clés
identifiant l'objet de la présentation.
Les propositions de communication doivent être soumises en français ou anglais par courriel avant le 21
octobre 2010 (pour être considérées pour le remboursement des frais de déplacement) ou le 15 novembre
Toutes les propositions seront lues à l’aveugle et évaluées par le comité de programmation.
Les membres du comité de programmation sont :
▪ Dr. David Brackett, Professeur, Musicology, Université McGill
▪ Dr. Owen Chapman, Professeur adjoint, Communication Studies, Université Concordia
▪ Dr. Line Grenier, Professeure agrégée, Départment de communication, Université de Montréal
▪ Mimi Haddon, doctorante, Popular Music Studies/ Musicology, McGill University
▪ Hélène Laurin, doctorante, Études en communication, Université McGill
▪ Dr. Martin Lussier, chercheur postdoctoral, Faculty of Information and Media Studies, University of
Western Ontario
▪ Dr. Charity Marsh, CRC in Interactive Media and Performance, University of Montreal
▪ Dr. Will Straw, Professeur, Department of Art History and Communications Studies, McGill University
Les conférences seront limitées aux 20 minutes habituelles, suivies de 10 minutes de questions et
commentaires, alors que les autres présentations seront de 60 minutes.
Pour les questions au sujet du colloque, veuillez contacter le responsable du colloque, Will Straw, à
Dates limites pour les soumissions :
21 octobre 2010 (pour être admissible à un remboursement de voyagement)
15 novembre 2010 (date limite ultime)
Tous les postulants seront avertis de la décision du comité de programmation au maximum le 15
décembre 2010.
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Music and Environment: Place, Context, Conjuncture
IASPM-Canada Annual Conference
Schulich School of Music, McGill University, Montreal
June 16-19 2011
Music functions as an agent for different types of environmental transformations whether they be social,
economic or technological, with the reverse also being true: environmental changes can be heard in the
music and sounds of our day. In recent academic discourse we have observed a turn towards the ecology
of sound, which can imply political advocacy of the preservation of an environment's sonority. In a
parallel gesture, use has been made of the environment in many artistic forums, such as sound sculptures
and installations. This recent turn has opened up new areas of exploration for popular music as well,
with the notion of place being of particular interest. We may consider, for example, the way in which
specific places have an impact on the cultural meaning of music. Furthermore, popular music creates
labels such as the “Liverpool” or “Montreal” sound which function as genre-like distinctions. But what
does it mean to attribute such a label? Popular music also embraces musical and social hybridity via
techniques such as sampling, quotation or imitation, influenced by factors such as travel, immigration
and the recent virtual proximity of the Internet. The interrelationship of these musical, social, and
technological elements is in turn affected by the economic environment, shaped by both changes in the
cultural industries, such as the record industry meltdown, and the current global financial crisis. Our
understanding of space and environment is neither simple nor static, and the relationship of these to
music is extensive and complex.
We invite suggestions for individual presentations, panels, workshops or performances on a broad range
of topics related to the theme of the conference, including, but not limited to, the following:
* Sampling as recycling and recontextualisation;
* Music and environmental activism;
* The life-cycles of musical technologies
* The turn towards urban forms of musical composition within the domain of acoustic ecology and
soundscape studies;
* Ethnographic and "field" recordings as musical source material;
* "Expert" musical environments (critical, musical, journalistic, scientific, industrial, political, etc.), their
roles, their interventions, their provisions;
* The creation of moods and of atmospheres in/by the music;
* Putting music in its environment, singing/composing its environment (sounding the scape);
* The alliances, affinities and networks allowing the constitution and development of different musical
environments;
* Music and landscape, architecture and design;
* Movements, mobilities and trajectories of actors, of products, of groups, of catalogs, etc.;
* Music, time, duration, and memories;
* Natural catastrophes in songs and music
Abstracts for individual presentations, workshops, and performances must not surpass 300 words.
Abstracts for panels must include a summary of 300 words or less for the panel as a whole, as well as
abstracts not surpassing 300 words for each of the incorporated presentations. The programme
committee reserves the right to accept a panel while refusing one of the proposed presentations or, on the
other hand, to accept an individual presentation but to refuse the panel.
All abstracts must include a short biography (100 words or less) of the author(s), including institutional
affiliation, and e-mail address. Every submission must equally include five words keys identifying the
subject of the paper.
Please submit your abstract in French or English, depending on the language in which the paper will be
presented by October 21, 2010 (for consideration for travel reimbursement) or November 15, 2010 (final
All proposals will be read blind and evaluated by the program committee.
The program committee consists of the following individuals:
▪ Dr. David Brackett, Professor, Musicology, McGill University
▪ Dr. Owen Chapman, Assistant Professor, Communication Studies, Concordia University
▪ Dr. Line Grenier, Associate Professor, Communication Studies, University of Montreal
▪ Mimi Haddon, Ph.D. Candidate, Popular Music Studies/ Musicology, McGill University
▪ Hélène Laurin, Ph.D. Candidate, Communication Studies, McGill University
▪ Dr. Martin Lussier, Postdoctoral Fellow, Faculty of Information and Media Studies, University of
Western Ontario
▪ Dr. Charity Marsh, Canada Research Chair in Interactive Media and Performance, University of
Montreal
▪ Dr. Will Straw, Professor, Department of Art History and Communications Studies, McGill University
Papers will be limited to a standard 20-minute length followed by 10 minutes of questions, whereas other presentations will be limited to 60 minutes. All participants must be members of IASPM-Canada. Membership information is available on the following website:
www.iaspm.ca
For questions about the conference, contact conference chair Will Straw, at william.straw(at)mcgill.ca
Submission deadlines:
October 21, 2010 (for consideration for travel reimbursement)
November 15, 2010 (final deadline for all others)
Applicants will be notified of the program committee’s final decisions by December 15, 2010.